« C’est à l’invitation du Qatar, dans le cadre d’une coopération militaire bilatérale », confirme le porte-parole des armées, le colonel Pierre Gaudillière. Un accord de coopération qui a été ratifié en août dernier pour sécuriser la Coupe du monde, rappelle Loïc Kervran, député de la troisième circonscription du Cher, vice-président de la commission de la défense nationale et des forces armées.
Ce système de détection et de commandement aéroporté vise à sécuriser l’espace aérien à l’abord des stades. Des moyens anti-drone français, mais aussi le GIGN ont également été dépêchés au Qatar. « Les Awacs sont régulièrement déployés sur cette zone moyen-orientale, ce n’est pas inhabituel, rappelle Loïc Kervran. Il y a aussi une volonté de la France de protéger nos compatriotes présents actuellement au Qatar. Il y a un savoir-faire français avec les équipes d’Avord. Sur de grands événements français, on a des dispositifs de sécurité aérienne qui comprennent le déploiement d’Awacs, c’est une sorte de bulle de protection. »
Pour la France, cet appui aérien au Qatar - qui est aussi un gros importateur d’armement français – est également un bon entraînement à l’approche de la Coupe du monde de rugby, en France, en 2023 et des Jeux olympiques de Paris en 2024.
Source et article : Le Berry Républicain